• image

Au départ de Tanger

Tanger. La cité mythique, chantée par les écrivains et les poètes, s’est métamorphosée de façon spectaculaire. En une décennie, la « ville du détroit » est devenue une métropole et un pôle économique majeur à la croisée de l’Afrique et de l’Europe, de la Méditerranée et de l’Atlantique. Avec la naissance du complexe portuaire Tanger Med, la région est devenue une terre d’enjeux régionaux, nationaux et mondiaux. Les trains à grande vitesse qui s’élancent aujourd’hui de la resplendissante gare de Tanger font de la ville une destination de choix pour les touristes, les industriels et les hommes d’affaires. Ce défi relevé – relier Casablanca en deux heures dix au lieu de six heures – est le couronnement de dix ans d’études, d’investissements considérables et de prouesses humaines et technologiques. Cette ligne à grande vitesse est le début d’une véritable épopée ferroviaire.

Post Image
La grande vitesse au Maroc, un choix mûri

Imagine-t-on le Maroc aujourd’hui sans autoroutes ? Dans quelques années, on trouvera naturel de parcourir en train Tanger-Kénitra en quarante-sept minutes ou de relier Tanger-Casablanca en deux heures dix...

Lire la suite
Post Image
Tanger-Casablanca, la première LGV

Dans les études initiales, la liaison Casablanca-Marrakech était l’axe envisagé pour la première ligne à grande vitesse. Mais très vite, les regards se portent vers le nord du pays, vers Tanger.

Lire la suite
Post Image
Maroc France, un engagement réciproque

Jeudi 29 septembre 2011 : le coup d’envoi des travaux de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca est donné sous la présidence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, accompagné de l’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy et du prince saoudien Megren Ibn Abdelaziz Al Saoud. C’est un intérêt croisé qui, quatre ans plus tôt, incite le Maroc et la France à s’associer au coeur d’un projet intégré. Pour le Royaume, la France, leader mondial du TGV, est une garantie pour réussir une première ligne à grande vitesse sur le territoire marocain, ses trains alliant qualité de service, fiabilité technique et exploitation performante.

Lire la suite
Post Image
Des enjeux forts, au service de la mobilité

Sécurité, rapidité, qualité et augmentation de la fréquence des trains sont les atouts majeurs de la grande vitesse.

Lire la suite
Post Image
Tanger-Ville, le départ

Lorsque la première gare de Tanger-Ville est sortie de terre en 2003, personne n’aurait imaginé que quinze ans plus tard, sa surface serait quadruplée. Première réalisation du grand programme de réhabilitation des gares marocaines, l’ancien édifice a été préservé, lien symbolique entre le passé et le futur.

Lire la suite

Aux abords de Tanger-Moghogha

Le train quitte Tanger. Peu avant de traverser la gare de Tanger-Moghogha, il longe l’atelier de maintenance qui assure l’entretien, les vérifications et les réparations des rames à grande vitesse. Dans le bâtiment sobre, gris et rouge, les douze rames du parc actuel se relaient au-dessus des fosses, où elles sont préparées, choyées et rigoureusement auscultées. Sur la gauche, la colline de Moghogha observe le va-et-vient de ces géants d’acier aux têtes fuselées.

Post Image
Vers une industrie ferroviaire au Maroc

La première ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca est un vrai moteur de développement pour l’industrie ferroviaire au Maroc. Le 6 janvier 2015, l’ONCF et la SNCF ont signé un protocole d’accord, officialisant la création d’une société conjointe, la SMMRGV (Société marocaine de maintenance des rames à grande vitesse), détenue à 60% par les chemins de fer marocains et à 40% par leur homologue français.

Lire la suite
Post Image
Un atelier ultramoderne

Moment d’émotion pour ceux qui assistent, ce 29 juin 2015, au débarquement de la première rame Alstom dans le port de Tanger Med.

Lire la suite
Post Image
Le temps des essais

La période des essais vient concrétiser plusieurs mois de préparatifs à l’atelier de maintenance. Les douze rames duplex, robustes et fiables, construites par Alstom, ont déjà été expérimentées avec succès en France. L’un des atouts de ce modèle est de pouvoir circuler sur une ligne à grande vitesse (Tanger- Kénitra) comme sur une ligne conventionnelle (Kénitra-Casablanca), grâce à un dispositif permettant de changer l’alimentation de la caténaire à Kénitra. Mais ces trains ont dû être adaptés à l’environnement et au contexte d’exploitation du Maroc.

Lire la suite
Post Image
Un institut de formation innovant

L’arrivée de la grande vitesse a exigé un niveau de compétences accru dans tous les domaines.

Lire la suite

Autour de l'Oued Tahadart

Le temps de traverser les faubourgs de Tanger, le train à grande vitesse roule sur la voie conventionnelle, puis la quitte pour prendre sa vitesse de croisière : 320km/h. Il enjambe l’autoroute, se faufile à travers les collines de Mharhar, tandis qu’apparaissent les premiers ouvrages d’art de la ligne, qui permettent de franchir sans encombre les oueds et les zones inondées en hiver. Vingt kilomètres au sud-ouest de Tanger, la ligne longe le site classé de Tahadart, un estuaire formé par l’embouchure de l’oued Tahadart et de son affluent, l’oued El Hachef. Ourlé de massifs boisés, l’estuaire est alimenté par les marées et les précipitations. Tapissé de sansouïres à salicornes, il abrite une importante biodiversité végétale et accueille des centaines d’oiseaux migrateurs dont la grande outarde, espèce rare et protégée au Maroc.

Post Image
Quel tracé pour la LGV ?

Élaborer un tracé est un véritable travail de fond et de compromis, alliant des contraintes techniques, sociales, économiques, financières et environnementales. Sans oublier un enjeu primordial!: réaliser le meilleur temps de parcours pour satisfaire les voyageurs.

Lire la suite
Post Image
Priorité à l'environnement

Depuis 2003, tout projet d’infrastructure de cette dimension doit obligatoirement faire l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement, afin de protéger au mieux la biodiversité des territoires traversés.

Lire la suite
Post Image
Des contraintes géotechniques

Le tracé Tanger-Kénitra a rencontré tous les types de problèmes géotechniques – zones compressibles, instabilité des talus, terrains inondables, matériaux friables… – avec plusieurs questions à la clé.

Lire la suite
Post Image
Le foncier, une école de patience

La partie foncière du projet a occupé à plein temps une dizaine de juristes et de topographes, répartis sur les vingt communes des 200 kilomètres de la ligne entre Tanger et Kénitra.

Lire la suite
Post Image
Exproprier un travail d'accompagnement

La procédure d’expropriation est avant tout un travail d’équipe mené par les juristes, les topographes, les ingénieurs et les autorités locales. Leur rôle : expliquer et compenser les préjudices subis.

Lire la suite
Post Image
Des actions sociales

L’ONCF n’a pas ménagé ses efforts pour compenser les dommages occasionnés par la construction de la ligne auprès des riverains. Près de cent millions de dirhams ont été consacrés à des actions sociales sur le terrain.

Lire la suite

Autour d'Assilah

Voilà ce géant tant attendu qui, à lui seul, accumule les superlatifs élogieux depuis sa construction : le viaduc El Hachef, 3 kilomètres et demi de long. Ce magnifique ouvrage d’art, le plus long d’Afrique, fera date dans l’histoire de la construction de la première ligne à grande vitesse au Maroc. Son franchissement permet d’admirer les terres arrosées l’hiver, tapissées de fleurs au printemps ou arides en été. Peu après, le train enjambe l’oued Lahlou et la voie ferrée conventionnelle Tanger-Casablanca. Petite ville de charme, toute blanche, tournée vers l’Atlantique, Assilah apparaît au loin, encerclée par ses remparts.

Post Image
Un chantier spectaculaire

La construction de la ligne Tanger-Kénitra a engendré le chantier le plus important jamais mené au Maroc. Il a été déterminant pour les entreprises marocaines qui ont réalisé près de 90 % des travaux de génie civil. En effet, pour ce projet, l’ONCF a appliqué une clause de « préférence nationale » afin d’encourager ces entreprises à préparer l’avenir des futurs chantiers de lignes à grande vitesse.

Lire la suite
Post Image
Les ouvrages d'art : une prouesse technique

Douze viaducs et estacades, 169 ponts-routes et ponts-rails, 117 ouvrages hydrauliques : ces chiffres en disent long sur les prouesses techniques déployées sur l’ensemble de la ligne.

Lire la suite
Post Image
Les bases du chantier

La mise en oeuvre de tous les équipements ferroviaires qui constituent la ligne – ballast, traverses en béton, rails, caténaires, câbles… – nécessite leur stockage sur des bases de travaux. Ces plateformes techniques ferroviaires sont les centres névralgiques du chantier, elles l’alimentent en matériel, et leur gestion bien menée assure une cadence sans interruption des travaux sur la voie. Les bases de travaux sont raccordées à la fois au réseau ferroviaire existant et à la ligne à grande vitesse en construction.

Lire la suite
Post Image
Les grandes innovations du génie civil

La construction d’une ligne à grande vitesse est l’occasion d’innovations techniques marquantes. Celle de Tanger-Kénitra en compte trois parmi les plus importantes...

Lire la suite