Des enjeux forts, au service de la mobilité
Sécurité, rapidité, qualité et augmentation de la fréquence des trains sont
les atouts majeurs de la grande vitesse. Outre le temps gagné, celle-ci anticipe
l’évolution démographique et le trafic à venir, elle influe sur la croissance
économique, l’urbanisme et l’image du territoire. Elle contribue au projet
stratégique de développement de trois grandes régions, Tanger-Tétouan-
Al Hoceima, Rabat-Salé-Kénitra et Casablanca-Settat. La première ligne
à grande vitesse reconfigure les territoires en rapprochant le nord et le centre,
assurant une meilleure cohésion régionale.
Cette ligne va changer les pratiques de mobilité des Marocains, leur manière
de vivre, leurs comportements et leurs habitudes. Ceux qui ne juraient que par
la voiture et ne prenaient jamais le train vont désormais l’adopter. Car aucun
moyen de transport ne propose de prestation équivalente : relier deux grandes villes séparées par 200 kilomètres en quarante-sept minutes ! Travailler
à Tanger et vivre à Kénitra – ou l’inverse – est devenu possible.
Cette ligne à grande vitesse stimule l’économie : elle assure une meilleure
mobilité du travail et donc de nouvelles opportunités d’emploi, et constitue
un cadre propice aux affaires. Elle facilite aussi les échanges culturels et
touristiques. Les gares de la ligne constituent des relais entre les villes,
de nouveaux pôles d’attraction. Des quartiers se développent aux alentours,
créant des activités économiques et touristiques. Enfin, en matière
d’environnement et d’économie d’énergie, la ligne à grande vitesse a des
retombées indéniables sur la qualité de l’air et la diminution des émissions
de gaz à effet de serre. Mais l’enjeu de cette ligne dépasse les frontières.
Elle valorise la proximité géographique du Royaume avec l’Europe, facilite les
relations commerciales entre les deux continents et, grâce à la proximité du
complexe portuaire de Tanger Med, attire les investissements directs étrangers.
« L’arrivée de la grande vitesse, c’est comme l’onde qui se propage à la surface de l’eau lorsque l’on y jette une pierre : ses performances s’étendent à l’ensemble du réseau. »
La grande vitesse au Maroc
Découvrez les autres contenus de cette thématique :
La grande vitesse au Maroc, un choix mûri
Imagine-t-on le Maroc aujourd’hui sans autoroutes ? Dans quelques années, on trouvera naturel de parcourir en train Tanger-Kénitra en quarante-sept minutes ou de relier Tanger-Casablanca en deux heures dix...
Lire la suiteMaroc France, un engagement réciproque
Jeudi 29 septembre 2011 : le coup d’envoi des travaux de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca est donné sous la présidence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, accompagné de l’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy et du prince saoudien Megren Ibn Abdelaziz Al Saoud.
Lire la suiteTanger-Casablanca, la première LGV
Dans les études initiales, la liaison Casablanca-Marrakech était l’axe envisagé pour la première ligne à grande vitesse. Mais très vite, les regards se portent vers le nord du pays, vers Tanger.
Lire la suiteExplorer par DESTINATIONS
Sélectionnez un trajet pour découvrir les destinations du voyage :